PUISQU’IL FAUDRA BIEN QU’ON S’AIME

de Yann Verburgh
mis en scène par Eugen Jebeleanu

Rapport d’enquête
Durée : 55 mn, le temps d’un cours au collège

Un auteur nous livre son carnet de route après 3 jours d’immersion dans un collège, à la rencontre des élèves et des salariés de l’établissement.

Comment trouve-t-on sa place ? Comment l’aimerait-on ? Quelles similitudes entre la salle de classe et le «monde des adultes», dans un pays où la liberté s’effrite au nom de la sécurité, où l’ostracisme s’institutionnalise au nom de l’économie, où la solidarité semble vouloir s’écrire au passé ? Et si l’on avait le pouvoir de réécrire les règles du jeu ?

Le collège Gérard Philipe (Paris 18ème), classé REP (réseau d’éducation prioritaire), a accueilli Yann Verburgh, en mai 2016, sur le temps du Festival les Hauts Parleurs, pour 3 jours d’immersion. De la salle des profs au bureau de la proviseure, en passant par le réfectoire, le CDI et les casiers du gymnase, le recueil des rêves, des préoccupations et des témoignages des élèves et des salariés de l’établissement sur les questions de solidarité et d’exclusion, d’amour et de violence.

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Puisqu’il faudra bien qu’on s’aime – création au Festival Les Hauts Parleurs – juin 2016

« La mise en scène s’attachera à la traduction des ressentis, la création d’un dialogue entre l’écriture de l’auteur et le jeu de l’acteur, la création d’un espace de réflexion en utilisant mots, voix, corps, images. Elle donnera vie à une adolescence passée pour ouvrir une conscience collective et rendre sensible le présent de l’espace « école ». Elle placera un langage poétique et politique au milieu d’une foule de jeunes gens en construction sans poser d’étiquettes ni imposer le didactique. Elle superposera les documents de l’enquête au réel scénique pour faire théâtre. »

Eugen Jebeleanu

« 3 jours d’immersion dans un collège du 18e arrondissement de Paris. Quels mots reviennent ? Quels soucis ? Quelles envies ? Quelles préoccupations ? Quels rêves ? Quelles peurs ? Comment parler de ce qui nous brûle ? Quels mots nous interpellent : Révolution, Liberté, Solidarité, Violence, Croissance, Amour, Éducation ? Duquel aura-t-on envie de parler ? D’aucun ? D’un autre ? De soi ? La parole sera libre. Le miroir se dressera entre la micro-société de la salle de classe et la société dite des « adultes ». Quelles similitudes entre ces deux mondes ? Mais quels espoirs aussi ? Quelles promesses d’un monde dont on est l’acteur ? Autant de questions, autant de pistes qui viendront jalonner mon parcours dans les couloirs du Collège Gérard Philippe, en tendant vers une seule intuition : Puisqu’il faudra bien qu’on s’aime. »

Yann Verburgh

Puisqu’il faudra bien qu’on s’aime – création au Festival Les Hauts Parleurs – juin 2016

Mise en scène Eugen Jebeleanu
Texte et jeu Yann Verburgh
Création sonore et régie Rémi Billardon
Administration et production Eva Manin

Production Compagnie des Ogres

Créé à l’occasion d’une carte blanche à l’auteur offerte par le collectif À Mots Découverts lors du Festival Les Hauts Parleurs #2, au Grand Parquet – en partenariat avec le collège Gérard Philipe (Paris 18ème) et avec le soutien du collectif La Bande à Léon.

Avec le soutien de Théâtre Ouvert – centre national des dramaturgies contemporaines

DIFFUSION

18 janvier 2019 à 20h30 – Puisqu’il faudra bien qu’on s’aime à l’Espace Athic, Relai Culturel d’Obernai

30 mars 2018 à 19h – Puisqu’il faudra bien qu’on s’aime au Théâtre Joliette+Minoterie, Marseille, Biennale des écritures du réel #4

28 septembre 2017 à 18h – Puisqu’il faudra bien qu’on s’aime à Théâtre Ouvert, Paris

Juin 2016
– Création de Puisque faudra bien qu’on s’aime au Grand Parquet, lors du Festival Les Hauts Parleurs #2 organisé par le collectif À Mots Découverts – en partenariat avec le collège Gérard Philipe (Paris 18ème) et avec le soutien du collectif La Bande à Léon.