Résumé

OGRES

Ogres de Yann Verburgh propose un voyage au cœur de l’homophobie, aujourd’hui dans le monde. De la France à la Russie, de l’Ouganda à l’Iran – en passant par la Bulgarie, l’Afrique du Sud, le Cameroun, la Grèce, le Brésil, la Roumanie, la Corée du Sud, les Pays-Bas – ce texte dresse un état des lieux d’une discrimination qui exclut socialement, qui tue directement ou indirectement, qui existe sous toutes sortes de formes et dont toutes les formes provoquent douleurs et souffrances.

Ogres débute avec l’agression de Benjamin, torturé et laissé pour mort dans un bois de Normandie. La scène nous est racontée, comme une caméra embarquée, au travers du regard de l’un de ses agresseurs. On suit comme un fil rouge, entre les cas traités, l’histoire de Benjamin, jusqu’au procès qui condamne ses agresseurs. Le long de ce chemin, il est accompagné par Yoan, jeune militant LGBT qui lui apporte soutien et écoute. Au total, 28 scènes et 14 destinations où se confrontent les points de vues des victimes, des agresseurs, des familles, des témoins, des commentateurs.

Au milieu de l’horreur, de la torture et de l’incohérence, sous la croûte des plaies, ce qui n’est jamais éradiqué, tué ou étouffé, c’est l’amour – celui d’Eshan et d’Ali, condamnés à mort en Iran – c’est l’espoir – celui de Tara, jeune Ougandaise en procédure de demande d’asile aux Pays-Bas – c’est le courage – celui de Luka, lycéen russe de la ville de Sotchi.

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