
Festival Les Hauts Parleurs # 2 – laboratoire vivant de la parole théâtrale au Grand Parquet
dimanche 5 juin à 16h30
De la salle des profs au bureau de la proviseure,
Des rayons de livres du C.D.I. aux casiers du gymnase,
Du réfectoire aux posters des salles de classe,
Quels mots reviennent ? Quels soucis ? Quelles envies ? Quelles préoccupations ? Quels rêves ? Quelles peurs ? Comment se construit-on à un âge où l’empathie ne fait pas le poids face à la popularité ? Comment apprend-t-on à accepter un corps qui pousse dans tous les sens pour se faire plus de place ? Et comment la trouve-t-on, sa place ? Comment l’aimerait-on ? Comment parler de ce qui nous brûle ? Quels mots nous interpellent : Révolution, Liberté, Solidarité, Violence, Croissance, Amour, Éducation ? Duquel aura-t-on envie de parler ? D’aucun ? D’un autre ? De soi ?
La parole sera libre.
Le miroir se dressera entre la micro-société de la salle de classe et la société dite des «adultes».
Quelles similitudes entre ces deux mondes, au sein d’un pays où la liberté s’effrite au nom de la sécurité, où l’ostracisme s’institutionnalise au nom de l’économie, où la solidarité semble vouloir s’écrire au passé ? Mais quels espoirs aussi ? Quelles promesses d’un monde dont on est l’acteur ?
Et si l’on avait le pouvoir de réécrire les règles du jeu.
Quelle école inventerait-on ?
Autant de questions, autant de pistes qui viendront jalonner mon parcours dans les couloirs du Collège Gérard Philippe, en tendant vers une seule intuition : Puisqu’il faudra bien qu’on s’aime.
►► En partenariat avec le Collège Gérard Philipe (Paris 18e)